Après 10 jours de course, l’équipe Croizon/Tartarin est toujours présente sur la ligne de départ. Malgré les difficultés et les soucis mécaniques à répétition, l’ensemble du Team ne lâche rien et compte bien franchir la ligne d’arrivée à Buenos Aires le 14 janvier prochain. Le défi est en passe d’être relevé, une perspective qui fait oublier la douleur et la fatigue. Rétrospectives.

Malgré les galères du début de course, l’équipe Croizon/Tartarin a conservé le moral et c’est gonflée à bloc qu’elle a entamé la suite des spéciales. L’étape du 5 janvier, marquée par l’arrivée sur le territoire bolivien, s’est déroulée sans encombre et a permis aux pilotes et copilotes de rejoindre le bivouac de bonne heure. Un confort apprécié par tous après les épreuves difficiles du commencement.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas sur le Dakar pour Philippe et son équipe. Après une spéciale très roulante la veille, le Team Croizon/Tartarin a de nouveau dû faire face à des problèmes techniques. La direction assistée du buggy directement reliée au joystick de pilotage de Philippe s’est totalement bloquée juste avant le départ. Un contretemps qui n’a malheureusement pas permis à Philippe de prendre la place de pilote. Qu’a cela ne tienne, c’est Cédric Duplé, copilote dans l’équipe mais pilote de rallye « à la ville », qui a pris les commandes de cette étape. Philippe, à la place du copilote a vécu une journée physiquement éprouvante.

Les 2 jours de repos qui ont suivi ont été accueillis avec un grand soulagement. La spéciale du samedi ayant été annulée pour cause de conditions météorologiques extrêmes – un orage s’est en effet abattu sur l’Altiplano bolivien rendant impossible la reprise de la course – l’ensemble des concurrents ont pu profité d’un répit bien mérité.

Aux détours des dunes et des traversées de villages, Philippe a pu constater l’enthousiasme et la générosité du public bolivien, venu en nombre pour soutenir les concurrents du Dakar. Sur fond de chant, de danse et de sourires, ils ont pu vivre des moments forts en émotion. C’est aussi ça le Dakar de l’équipe Croizon/Tartarin, des rencontres et des échanges enrichissants.

Après ce weekend de repos, les véhicules ont repris la route pour une étape marathon de 2 jours sans assistance technique. Du sable, des dunes, des cailloux, rien ne manquait au programme de cette longue spéciale. Le duo pilote/copilote fonctionne à merveille et malgré quelques petits soucis techniques, les kilomètres se sont enchaînés sans difficultés majeures. A l’issue de cette épreuve d’endurance, Philippe Croizon se classe 50ème au général. Son compère Yves Tartarin le devance d’une toute petite place et prend la 49ème position. Plus que 3 étapes avant l’arrivée à Buenos Aires. Une dernière ligne droite pour nos aventuriers tout proches de nous prouver une fois de plus que « tout est possible ».