Avant, Léa se fichait comme de sa première chemise de tout ce qui pouvait concerner l’automobile. Inutile, donc, de préciser que le monde du lubrifiant était pour elle inexistant. Une sorte d’univers parallèle qu’elle n’envisageait pas particulièrement d’explorer. Mais ça, c’était avant. Maintenant, Léa Lacroix, 23 ans, Chargée de communication, ne rechigne pas à aller respirer les odeurs de carburant sur le circuit du Mans ou à regarder les Grands Prix de F1. Soyons honnête, elle ne s’intéresse toujours pas aux voitures ! Mais là où elle vivait comme un calvaire, du haut de ses 11 ans, la F1 qui était diffusée le dimanche sur TF1, aujourd’hui, elle vit ces rendez-vous comme un plaisir. La faute à son arrivée chez HAFA il y a deux ans.

Se challenger

Alors en 4ème année à l’ISCOM (École supérieure de communication et de publicité), Léa doit effectuer un stage de 6 mois au sein d’une entreprise. Elle tombe alors sur une annonce publiée sur le réseau social de son école et prend contact avec Laura Chevalier, fraîchement arrive au sein d’HAFA. Banco. Léa fera son stage dans cette entreprise-ci. Pour le bonheur de communiquer sur les lubrifiants ? Pas vraiment non ! En réalité, Léa se moque bien du secteur d’activité de la boîte dans laquelle elle s’apprête à mettre un pied. Ce qui l’intéresse, c’est le challenge et l’état d’esprit, proche su sien, qui s’en dégage. Car à l’époque, HAFA fait sa révolution.

« Cela faisait 3 mois que Laura avait rejoint l’entreprise pour créer le service communication. Nous étions donc vraiment dans la création d’une nouvelle ère pour HAFA. Or, mes expériences précédentes m’avaient convaincue de travailler plutôt dans des petites entreprises et pas forcément des grands groupes ou en agence de com. Quant aux lubrifiants, je n’y étais pas franchement prédestinée, mais comme je suis plutôt de nature curieuse c’était justement un challenge pour moi ». En réalité, Léa a la communication chevillée au corps. Alors forcément, devoir communiquer, avec, en ligne de mire, le ton décalé propre à HAFA, autour de produits qui lui sont totalement inconnus est d’autant plus motivant.

Portrait Léa Lacroix « La Créative »

La com’ dans le sang

C’est un fait : à l’âge où les petites filles veulent devenir vétérinaires, voire princesses à plein temps, Léa, elle, voulait devenir journaliste. Deux salles, deux ambiances. D’un côté, le Prince Charmant, son cheval blanc et une palanquée de marmots. De l’autre, un sac à dos et une vie à 1 000 à l’heure entre deux avions. « De mes 9 ans à mes 13 ans, c’était mon truc. Je faisais le JT à mes parents, j’avais une petite caméra qui me permettait de filmer tout et n’importe quoi et de faire des ‘reportages’ et j’avais créé un petit magazine sur Word. Et puis lors de mon stage de 3ème, j’ai suivi la photographe du service communication d’une entreprise… ».

En découvrant la communication et l’événementiel, Léa a un déclic : quand elle sera grande, elle travaillera dans la com’ ! Une envie non négociable que la demoiselle a pourtant bien du mal à imposer à ses parents et à ses profs qui ne comprennent pas vraiment en quoi consiste ce drôle de travail qui a tout l’air de s’apparenter à un bullshit job ! C’est vrai quoi, faire des vidéos sur YouTube, ça n’est pas vraiment un travail… Si ? « Les gens se limitent juste à ce qu’ils voient et ils n’imaginent pas qu’avant le produit fini, il y a un vrai travail. Un visuel par exemple répond à un vrai processus créatif : je vais faire des recherches, je vais réfléchir à la construction du visuel, à l’info principale, etc. Mais je pense que cette réaction est due au fait que les métiers de la communication en général sont assez méconnus. Je l’ai constaté durant toute mon adolescence ! »

Mais à vrai dire, Léa s’en fout un peu. Ce qui l’intéresse, c’est d’aller creuser, fouiller – comme les héros des romans policiers qu’elle adore -, se glisser dans la peau des clients, s’inspirer de ce qu’elle croise ou voit dans la vie de tous les jours pour imaginer de quelle manière communiquer sur des produits qui, a priori, sont assez peu sexy. Mais si c’était trop facile, Léa s’ennuierait. La jeune chargée de com’ a la bougeotte. Elle qui court 3 fois par semaine « pour maintenir son équilibre », déteste se reposer sur ses acquis ou entretenir la routine. Plutôt touche-à-tout que plan-plan, Léa.

Article rédigé par Ambre Delage